L’accouchement dans l’eau est peu pratiqué sur le sol français, mais de plus en plus de futures mamans sont intéressées. Cette pratique s’avère être avantageuse, mais elle peut également comporter quelques risques.
Apaiser les douleurs grâce à l’eau chaude
Lorsque les contractions sont douloureuses, la future maman est positionnée dans une baignoire transparente remplie d’eau (température 37 degrés). Deux méthodes sont observées, la première est la plus utilisée en France et elle consiste à faire sortir la maman lorsque le bébé se présente. A contrario, dans la seconde situation, l’enfant arrive dans l’eau.
Il faut noter que cette pratique n’est pas dangereuse pour l’enfant, car dans le ventre de la maman il ne respire pas. Ainsi, il ne pourra pas se noyer dans la baignoire puisqu’il commencera à respirer dès qu’il sera en contact avec l’air.
Les avantages et les inconvénients d’une telle pratique
Les avantages sont donc nombreux notamment pour la maman, car la chaleur a tendance à apaiser les douleurs grâce à des propriétés anti-spasmodiques. Le col de l’utérus se dilate plus facilement et une sensation de bien-être est observée. Il faut noter que lors d’un accouchement dans l’eau, les épisiotomies sont moins nombreuses, car le risque d’une déchirure est plus faible grâce à l’eau chaude. L’arrivée de l’enfant dans un environnement familier s’avère être moins brutal, car cette pratique est douce.
Il existe toutefois des inconvénients, car lors de l’accouchement les intestins de la mère peuvent se vider exposant ainsi l’enfant à des impuretés qui pourraient causer une infection. Si une éventuelle complication est observée lors de l’accouchement, la sortie de la baignoire peut s’avérer périlleuse et perturbante.
L’accouchement dans l’eau peut être bénéfique, mais pour limiter au maximum les risques, il demande une certaine préparation avec une équipe adaptée.
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